J’étais fumeur de pipe et de temps en temps, je roulais aussi des cigarettes avec le même tabac. Je ne fumais guère « que » 3 ou 4 pipes par jour, mais chacune durait au moins une heure. Comme beaucoup de fumeurs, je pensais pouvoir m’arrêter n’importe quand.
Lorsque j’ai donné ma vie au Seigneur Jésus, je voulais ne plus dépendre que de Lui. Donc, je me suis débarassé de tout mon matériel de fumeur : j’ai tout jeté à la poubelle (tabac, briquet et une vingtaine de pipes).
Mais je n’étais pas libéré de l’envie de fumer. Quelques jours après, le besoin de nicotine se fit sentir et je rachetai tabac et papier à cigarette. Ce même manège se renouvelait chaque matin pour me procurer ma drogue, parce qu’après deux ou trois cigarettes, je jetais tout à la poubelle, décidé de ne plus recommencer à fumer. Et le lendemain, l’envie me reprenait, me tenaillait et je succombais. Cela dura plus de deux mois.
Un jour, je parlais à quelqu’un de Jésus-Christ, qu’Il était capable de nous libérer de tout ce qui empoisonne notre vie. A ce moment précis, j’eus cette pensée que je témoignais de ce que le Seigneur n’avait pas changé et qu’Il était tout puissant pour guérir et libérer, alors que moi-même ne lui avais pas demandé de me délivrer de ce fléau du tabac auquel j’étais enchaîné.
Le soir même, je me suis repenti devant Dieu d’avoir voulu compter sur mes propres forces et non sur Lui, et je l’ai prié de me libérer de l’envie de fumer. En même temps, j’avouais que j’aimais fumer, mais que je n’en voulais plus. Je m’étais rendu compte que j’en étais littéralement prisonnier.
Le lendemain, c’est vers midi que j’ai réalisé que je n’avais pas encore fumé. J’avais simplement oublié. Le Seigneur Jésus m’avait libéré de cette fâcheuse envie, et je n’ai plus recommencé, sans souffrir de manque.
Lorsque le Seigneur libère, c’est pour de bon. A Lui seul soit toute la gloire !
Gérard Schouler
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